Foncez avec votre bécane dans l’Ouest Américain !

On ne compte plus le nombre de films tournés dans le western américain portés à l’écran. Des classiques de Clint Eastwood aux folles aventures de road trip, ce qui fait le charme de ces films reste avant tout le cadre où se déroule l’histoire. Avec des lieux comme Las Vegas, Los Angeles ou le Grand Canyon, l’Amérique continue de faire rêver. Et comme les premiers Américains, seriez-vous tenté de conquérir ces étendues à travers un road trip dans l’Ouest Américain ? Cette fois-ci, ce ne sera pas sur un cheval ou à coups de pistolet, mais avec une bécane rugissante qui fonce à vive allure…

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À quoi s’attendre lors d’un voyage moto aux États-Unis ?

Il n’est pas question de conduire toute la journée, mais d’apprécier le voyage en lui-même. À chaque étape, les villes, les parcs naturels ou simplement le contact avec les gens, restent des expériences authentiques qui ornent vos souvenirs. Les passages dans les grandes villes comme Chicago ou Las Vegas, offrent un aperçu de la vie outre-Atlantique. Et pour parcourir un pays si vaste, il faut une bonne moto.

Si Luky Luke ou le Ghost Rider ont leur monture préférée, les aventuriers de l’Ouest américain ont leur machine fétiche : la redoutable Harley Davidson. La moto reste comme un symbole de l’Amérique qui a grandi depuis ses premiers véhicules motorisés jusqu’au super car sophistiqué d’aujourd’hui. Cette moto routière a suivi cette évolution avec des gadgets destinés à faciliter la conduite. Pour la monter, il faut un permis moto supérieure à 125 cc, tant elle est puissante.

À part les villes, il y a aussi les plaines agricoles, les parcs nationaux et un paysage unique formant un cadre merveilleux pour ce road trip dans l’Ouest Américain. Mais le voyage resterait incomplet sans parcourir la route 66 en Harley.

Route 66 et ses points forts

Sans doute la plus célèbre route des États-Unis. Des millions de fermiers ont emprunté ses sentiers pour migrer vers l’Ouest. Ancrée dans la culture américaine, la route 66 a même sa propre chanson, et une série TV portait également son nom. Saint Louis, Catoosa, Amarillo et Gallup sont les villes qui jalonnent ce parcours mythique, symbole du rêve américain.

Il faut l’avouer, les États-Unis sont si vastes que chaque État diffère d’un autre. C’est l’attrait d’un road trip dans l’Ouest Américain qui reste en quelque sorte l’exploration en largeur d’un pays continent. De Chicago à Los Angeles, on compte près de 4000 km d’aventures moto. Voici les points forts pour un voyage typique sur la route 66 en Harley. Et si vous voulez d’autres idées pour vous évader vous pouvez consulter des sites de voyage comme ici.

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Chicago, Illinois. Le premier contact avec le pays de l’oncle Sam. Avec ses traits sympathiques et le magnifique lac Michigan, cette ville musicale fut le fief du célèbre gangster Al Capone. Aujourd’hui, la ville reste un point de départ privilégié des amateurs de road trip. Mais avant de la quitter, n’oubliez pas de visiter le Cloud Gate dans le Millenium Park. C’est l’occasion de prendre des photos devant cette sculpture unique au monde. Plus au sud-ouest, il y a Saint Louis, une ville des plus rafraîchissantes. Sa spécialité culinaire : le « frozen custards », le « fudge » et le « Cardinal Sin ». Ces desserts appétissants qui méritent un petit tour des restaurants. Pour marquer cette étape, rendez-vous au Gateway Arch, plus grande arche du monde.

Amarillo, Texas. En chemin vers la ville, vous trouvez le musée de la « Mother Road ». La visite ramène vers une époque où les voitures de collection d’aujourd’hui régnaient en maître sur la route 66. À Amarillo, si vous aimez les jeux, un défi original vous attend. Il s’agit de manger un steak de 2 kg en moins d’une heure. En prime, le restaurant « Big Texan Steak Ranch » offre le repas, mais si on échoue, il faudra payer 72 dollars. Dans ce pays de cow-boys et de country, certains auraient réussi haut la main, mais le doute subsiste pour un motard ordinaire.

Grand Canyon, Arizona. C’est la récompense ultime pour l’aventurier en Harley Davidson. Le Grand Canyon est grandiose à couper le souffle. En fait, rien de comparable n’existe au monde si bien que ce canyon a été classé patrimoine mondial de l’Humanité. De ses 1500m de profondeur, il révèle toute sa beauté au coucher et au lever du soleil.

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Si vous êtes tête en l’air, pensez à prendre votre passeport bien avant et faites attention, car pour une toute première demande de passeport il vous faudra avoir, dans certaines conditions, un acte de naissance. Puisqu’en plus d’un formulaire ESTA à remplir en ligne, vous en aurez besoin pour vivre ce magnifique road trip dans l’Ouest Américain.

Enfin, si l’Ouest Américain, ne vous suffit pas vous pourrez aussi faire un détour par le Mexique

GO !

Nigel Sylvester n’est pas champion du fameux jeu de stratégie japonais, mais un rider extrêmement doué une fois sur la selle de son BMX. En plus d’être doué, il se balade à travers les rues avec une détente impressionnante, redéfinissant le concept de cool.

Sa première vidéo, sobrement intitulée Go! ( » Allez! « , pour les francophiles) avait déjà bien tourné, le présentant à travers les rues de New York, enchainant des figures impressionnantes et jouant avec des transitions intelligentes.

Lors de la précédente vidéo, à New York, Nigel montait dans un hélicoptère et s’envolait au dessus des gratte ciels. On le voit atterrir dans la capitale du cool et de la décontraction, à Los Angeles. Si l’utilisation d’une GoPro en POV (caméra embarquée) pour le vélo n’est pas nouvelle, en BMX elle est peut utilisée, car les figures sont bien plus impressionnantes vues de l’extérieur. Ici, on est projeté dans un ride, emmené lors d’une journée sur le BMX de Nigel, le voyant se frayer un chemin à travers les embouteillages, jouer au basket, prendre l’ascenseur, sauter, chiller, vivre quoi… mais sur son vélo ! On se déplace à un rythme effréné d’une scène à l’autre sans s’en apercevoir, le tout avec une fluidité déconcertante. On a envie que ça continue, le tout sponsorisé par Nike !

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Dans la description de la vidéo, le réalisateur Harrison Boyce demande où Nigel pourrait aller pour sa prochaine destination. Vous avez une idée cool ? Vivement le GO ! 3 !

Le temps passe

Dustin Farrell est américain. Il est aussi photographe. Et il aime les paysages majestueux. Fort de ces trois qualités, il a commencé à prendre en photo ces paysages sur de longues périodes, et à les mettre à la suite. C’est une technique qui lui permet de créer des vidéos reflétant des changements de décor au sein de la même journée. Le Time Lapse est en effet le fait de filmer en accéléré un lieu pendant un certain temps, et Dustin s’est spécialisé dans cette technique, pour le bonheur de nos yeux.

On avait pu admirer voici quelques temps une vidéo shootée entre l’Arizona et l’Utah, valorisant au mieux des paysages américains qui sont déjà impressionnants :

 

Le photographe vient aussi de participer à un reportage présentant son travail et la façon dont il s’organise pour réaliser ses projets. C’est en anglais, mais les images parlent d’elles mêmes et sont véritablement fascinantes.

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Love on a Real Train

J’ai un faible pour les films américains des années 80.

Dans les stores de VOD, il y a parfois une catégorie prévue pour les gens comme moi, les films classés par décennies.

Ça me ferait plaisir que vous regardiez … Risky Business :

Tom Cruise, encore un peu pataud (c’est ce film qui a fait de lui une star) y pratique déjà une sorte de « jumping the couch » comme sur le plateau d’Oprah dans une scène très réjouissante : ses parents sont partis en lui laissant les clés de la maison. Après s’être servi un bon plateau surgelé et un whisky presque sans eau, Tom Cruise décide que c’est la chaîne hi-fi de papa qui doit en prendre un coup – à fond les basses.

C’est un vaste champ de possibilités qui s’offre à lui, y compris des plus scabreuses, de celles qui feraient renier par ses parents n’importe quel fils de bonne famille. Mais voilà, il faut parfois risquer de perdre beaucoup, pour gagner beaucoup plus, y compris des choses simples et essentielles, ….comme l’amour, la liberté, l’excitation du jeu.

Il y a aussi dans ce film toute la douceur et l’amertume des années de fin de lycée. On aspire à une nouvelle vie et on est pourtant encore un petit enfant face aux ÉNORMES PROBLÈMES qui s’enchaînent de manière exponentielle et imprévue.

Enfin, Tangerine Dream produit une des meilleures bandes originales de film ! Écoutez l’hypnotique Love on a Real Train en prenant le métro demain matin : je pense que vous ne descendrez plus du wagon et ferez toute la ligne en boucle !

Cinéma : Very bad trip

Warner m’a convié à aller voir « Very Bad Trip » (titre original « The Hangover » bien meilleur que le titre français), par Todd Phillips, dans les locaux de Warner en avant-première avec plusieurs dizaines d’autres blogueurs. J’ai commencé par aller voir le fameux trailer pour savoir de quoi il s’agissait :

J’aime ce principe d’enterrement de vie de garçon, car j’en ai un de prévu début Juillet, et un autre prévu bientôt j’espère (lui, il espère que ce ne sera pas trop violent pour lui 🙂 )
Bref, j’étais curieux de voir toutes les choses débiles qui allaient se trouver dans ce film pour me donner de très bonnes idées, mais sur ce point là, j’ai été un peu dépassé.

En effet, remettons les choses dans le contexte :  À deux jours de se marier, Doug file à Las Vegas enterrer sa vie de garçon avec ses trois meilleurs copains. Les joyeux drilles se promettent une teuf inoubliable, mais, le lendemain, les trois garçons d’honneur se réveillent avec une phénoménale gueule de bois… et pas le moindre souvenir de leur nuit d’enfer. Que fait donc ce tigre dans la salle de bains de leur suite? Et ce bébé dans l’armoire? Et, surtout, qu’est devenu Doug? Les trois fêtards n’auront que quelques heures pour résoudre l’énigme, récupérer le futur marié et l’amener dare-dare à l’église…

De mon coté, je ne pourrai malheureusement pas tout réutiliser car nous ne seront pas à Vegas pour mon pote, et nous ne pourrons pas aller aussi loin dans nos craquages !

Au final, durant ce film je me suis bien marré, j’ai pu faire profiter mes voisins de mon magnifique rire, réussissant même parfois à les faire rire seulement en m’entendant (fort le gars! ). Il ne s’agit pas là de la meilleure comédie de l’année, mais simplement d’un bon film pour se taper une bonne barre de rire entre potes.
Message personnel à destination de David, qui se mariera donc bientôt je l’espère : ce film m’a donné de bonnes idées 🙂
Sortie dans les salles françaises le 24 Juin 2009, soit mercredi 🙂

Le site officiel du film : www.verybadtrip-lefilm.com

Le site dédié au jeu « very bad trip » (où il faut publier sa pire photo de soirée) : www.verybadtrip-lejeu.com

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