On n’entend pas assez parler du lama Serge, alors je vous fais cadeau du clip de la chanson « lama où t’es »
Enfin une petite pub Doritos, « finger cleaner« présentée au super bowl.
Blog parlant de web, humour, sport, high tech, photo, etc
C’était il y a une semaine. Le clip de Jackson and his computer band sortait. Depuis, le duo de Division a continué de travailler, et sortent aujourd’hui un clip pour Midnight Juggernauts : Systematic. La vidéo est en noir et blanc, et les images de chats s’enchaînent, s’enchevêtrant les unes par dessus les autres. Les artistes ont dû penser à toutes les positions les plus improbables et les ont filmées. ça donne un objet assez surréaliste et on se demande tout le temps quelle sera la prochaine débilité visuelle que l’on s’apprête à voir.
Midnight Juggernauts est un groupe australien, de Melbourne. Ils devraient être en tournée en Europe l’année prochaine. Le chanteur, Vincent, a un chat, et lui avait acheté une petite batterie, pour rire. Une plaisanterie qui a dû beaucoup influencer la création de ce clip :
Les Casseurs Flowterset Ylvis à l’honneur dans ce WTF du lundi
Tout d’abord le clip de complètement craqué « Casseurs Flowters – La mort du disque », découvert grâce à @JohnCouscous. J’en connais deux qui se sont bien défoulés à écrire les paroles, les interpréter et à tourner le clip ! :
Ensuite, c’est une histoire de gentils renards suédois élevés aux acides dont le clip a déjà été vu plus de 190 millions de fois que je découvre un peu tardivement !!!! Merci Aurélie de m’avoir permis de découvrir enfin ce fabuleux titre de Ylvis ! :
Aujourd’hui est sorti le dernier clip de Scratch Massive (en duo avec Koudlam) : « Waiting For A Sign », réalisé par Edouard Salier. Pour le regarder, ça se passe là:
L’histoire se déroule en Asie du sud est (Birmanie? Thaïlande? Malaisie? Cambodge?), et met en scène une bande d’enfants désœuvrés, errant dans la campagne à la recherche d’un but alors inconnu. Je n’en dirai pas plus, ne voulant pas prendre le risque de spoiler le reste de l’action. Ce qui me frappe, ce n’est pas les machettes de ces-dits enfants, mais l’instrumentalisation systématique de la violence latente et inhérente à une enfance laissée au dépourvu, abandonnée. Je dis systématique parce que ce sont des thèmes abordés régulièrement depuis quelques temps. Souvenez vous de cet article, qui traite de bébés zombies.
Ou encore du « Stress » imposé par Justice :
De même, « Midnight » par M83 reprend ce type de mise en scène, qui fait penser aux climax d’Akira :
On y trouve d’ailleurs une suite, avec Reunion.
Le plus mainstream des dubsteppers, Skrillex, fait régulièrement référence au thème de l’enfance, violée, violente, et toujours gagnante, comme une façon de s’excuser des triturations sonores qu’il nous impose, en capitalisant sur un public réceptif à sa musique maintenant, et susceptible de le suivre plus tard. Mais je m’éloigne du contexte…
C’est juste que je me pose la question : en tant que réalisateur, en tant que parent, comment faire pour faire tourner un enfant en abordant des sujets pareils, sans les traumatiser ? C’est là une question que beaucoup de producteurs ont dû beaucoup se poser avant Shining, The Others et autres Walking Dead…
Il n’en reste que l’expérience doit être assez intéressante, et maintenant, en tant qu’adulte, aurais-je aimé me voir instrumentalisé pour un film, un clip? Je crois que oui… Mais je ne pense pas que mes parents auraient beaucoup accepté cette idée. Dommage!
Voici un mois que je me suis procuré Max Payne 3, que j’ai eu le plaisir de jouer et éliminer quantité de milices ultra violentes sortant des favelas de Sao Paulo. Extrêmement pris par l’intégration et l’immersion musicale du jeu, je n’ai même pas fait attention que j’avançais dans les bidonvilles ou les immeubles de luxe au grès de la qualité sonore de la production. Je me souviens avoir détruit des troupes de soldats surarmés dans le hall d’un aéroport vidé de ses voyageurs sur un fond musical prenant, où la voix repartait de plus belle à chaque scène d’action arrivant.
La musique a été composée tout spécialement pour le jeu, et colle vraiment bien à l’atmosphère sombre de la scène. Les boucles sonores empruntent au rock et au dark noise ce qu’il faut pour amener une ambiance sous pression, favorisant le stress et la tension qu’on attend de l’opus.
Un clip a été réalisé en marge du morceau, par David Altobelli et Jeff Desom, pensé comme un court métrage. Dérangeant est le moins que l’on puisse en dire, puisqu’il met en scène des bébés zombies, dans un monde laissé à l’abandon. Une fois de plus, l’atmosphère du morceau est extrêmement bien rendue et mise en valeur par des images apocalyptiques.
Et pour en savoir plus, on trouvera une interview des réals par ici.
C2C (Coups 2 Cross) sort le nouveau clip de « The Beat« . Celui-ci a été réalisé par Dai-Dai Tran, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est très très bon ! Je vous laisse en juger par vous même.
Si vous voulez plus de C2C, il y a la page de fan, leur page souncloud, des titres disponibles sur l’iTunes et la chaine officielle sur Youtube.
Aujourd’hui, un article parlant de vidéo. Cette fois-ci, pas de publicité, mais un crew composé de deux amis : Daniel Kwan et Daniel Scheinert. Histoire de jouer un peu plus sur la composition de leur duo, et sa fusion, ils se sont nommés par leurs prénoms, au pluriel. les DanielS.
Ces deux amis communiquent au final assez peu : leur travail parle pour eux. En atteste le dernier clip réalisé pour Tenacious D (groupe de Jack Black), autoparodie des clips utilisant des effets spéciaux à foison :
Ce qui fait leur force, c’est la mise en avant du scénario, et leur inventivité à toujours avoir de nouvelles trouvailles DIY pour exprimer au mieux leurs idées.
Cela se note déjà dans leurs premières réalisations, tout comme dans les dernières. Et ils font font montre de cette créativité aussi bien dans des courts métrages, que des vidéo clips ou des publicités.
Et le plus impressionnant reste quand on se demande « comment? », et qu’ils nous donnent la réponse dans des making of tout aussi brillants :
Je me souviens les avoir découverts sur le tard avec une vidéo, « Dogboarding », où ils se sont imaginés faisant du skateboard sur des chiens (!).
Ils continuent de réaliser des vidéos alliant toujours créativité extravagante et histoire invraisemblable. C’est ce que j’apprécie énormément : ils ne mettront pas en danger une histoire avec un mauvais scénario. « Le forme suit le fond » parait le meilleur adage pour le duo. Ne pas privilégier la technique au détriment de l’histoire. Et ça marche pour eux. Allez, je remets un joli clip tout en plans séquences slomo :