Chose promis chose due. Nous revoici donc à Bercy, le Jeudi 03 Juin suite à l’annulation du concert de Michael Bublé initialement prévu le Mardi 18 Mai.
On prend les mêmes et on recommence : la première partie est assurée par Naturally 7. Pendant que je sirote ma traditionnelle bière d’avant concert, le Septuor livre la même prestation qu’il y a 10 jours : époustouflante et carrée.
Michael Bublé fait son entrée après 20 minutes d’attente sur « Cry me a river ». Le jazzman annonce la couleur : il est en forme et il le fait entendre. Il fait preuve d’une véritable démonstration vocale conjuguant une justesse phonique à la puissance du coffre de sa voix.
Sans suit le poignant « At this moment » et le populaire « Everything ». En véritable crooner, Michael Bublé transcende Bercy, n’hésitant pas à prendre son temps entre chaque chanson pour communiquer avec la foule.
Le dernier album est bien entendu à l’honneur avec le très beau « Crazy Love », les très jazz et blues « All of me », « All I do is dream of you », « Heartache tonight », « You’re nobody till somebody loves you », le tube « Haven’t met you yet » et «Stardust » en compagnie de Naturally 7.
Les fans de premier plan auront apprécié les très grands « Feeling Good », « Call me irresponsable », « Save the last dance for me », « Comin’ Home Baby », « I’ve the wold on a string », « You don’t now me », l’attendrissant « Home » et l’inoubliable « Me and Mrs Jones ».
L’emblématique canadien nous gratifiât même d’une imitation de son homonyme le Prince de la pop, Mickael Jackson, en faisant hommage au titre « Billie Jean » ainsi que d’une chanson inédite, la sublime « The best of me ».
Le concert se finit sur « Song for you » en a cappella s’il vous plait !!
Je connaissais le charismatique Michale Bublé, mais j’ai aussi découvert l’exceptionnel groupe qui l’accompagne. Le batteur, le contrebassiste, les guitaristes, le pianiste et les 9 cuivres répondent présents du début à la fin du show.
A retenir aussi les moyens qui ont été mis en œuvre pour embellir la scène : lumières, écrans et feux d’artifices à la fin de « Cry me a river ».
Il le disait au début du concert : « Vous n’allez pas assister à un concert mais participer à une grande fête », ce fut le cas.
Mardi 18 mai 2010, je devais assister au concert (complet depuis des semaines) de Michael Bublé, emblématique crooner et énorme jazzman canadien.
Cela avait plutôt bien commencé grâce à l’époustouflante prestation des Naturally 7 (groupe faisant du Beatbox a cappella).
Cependant la désillusion nous est annoncée des lèvres du chanteur en personne, sur scène en compagnie de son producteur : le concert est annulé ; il sera reporté au Jeudi 3 Juin 2010. La cause de cette annulation fait immédiatement taire les remarques puisque celle-ci fait suite à un malaise cardiaque du batteur qui serait survenu au cours même de la première partie du concert. Ce dernier se trouvait d’ailleurs déjà entre les mains du SAMU au moment où Michael Bublé nous annonçait la nouvelle.
Donc voilà, pas de Michael ce soir. Mais la déception s’efface au regard du triste événement qui s’est déroulé dans les coulisses… Toutes nos pensées sont ainsi tournées vers le batteur du groupe et ami du chanteur. Ce n’est donc que partie remise en espérant qu’il se rétablisse le plus vite possible et ainsi, les voir en pleine forme à Bercy…
Vendredi 05/03/2010, 19h30, je me trouve avec deux amis, cette fois-ci à Bercy, pour y voir 30 Seconds To Mars suite à la sortie de leur nouvel album This Is War.
Pochette de l'album This Is War
Ayant assisté préalablement à deux de leurs prestations (ici même en 1ere partie de Linlin Park et la seconde fois au Zénith) qui avaient été à la hauteur de mes attentes, avec un grand Jared Leto, je partais donc confiant et certain de passer une bonne soirée.
Special Guest : 1eres désillusions
Avant de prendre place, nous nous dirigeons bien entendu vers la buvette pour siroter ma traditionnelle bière d’avant concert ! Première surprise, nous apprenons que la production a décidé de ne pas vendre d’alcool. Nous en comprendrons la raison une fois assis, en gradin face à la scène : nous sommes entourés d’adolescents, dont certains, accompagnés de leurs parents.
La première partie est assurée par Street Drums Corp. Leur Punk / Expérimental / Rock sonne trop Pop à mon goût et leurs titres sont bourrés de singles trop commerciaux. Par contre les jeunes fans de Jared Leto adorent et semblent même connaître les paroles.
Deuxième surprise, les californiens cèdent leur place au bout de 25 minutes aux Plastiscines ! Oui mais voilà, Bercy est capricieux ce soir, il attendait 30STM. L’accueil est froid et le public ne bronche pas. Malgré le bon mélange Disco House / Thrash / Glam et Pop / Rock, c’est le calme plat dans la fosse. Pourtant le quatuor féminin est bien meilleur que leur prédécesseur même si le son (propre au lieu) n’est pas d’une bonne qualité.
La préparation de la scène prend bien une demi-heure mais heureusement on nous fait patienter avec du bon Incubus à l’ancienne. Puis les lumières s’éteignent enfin : cette fois c’est sûr, le public est composé à 70% de filles…
Quand Jared Leto réinvente le Karaoké
Le grand rideau noir tombe et laisse apparaître le groupe tout de blanc vêtu, accompagné d’assistants brandissant des drapeaux à l’effigie de la bande à Leto, qui, quant à lui, a décidé de ressembler ce soir au méchant Magwa dans Le Dernier des Mohicans.
Le concert commence par l’intro du nouvel album : Escape et la transition avec Night Of The Hunter est donc toute trouvée. Au passage, j’en profite pour glisser ici la set list du concert :
Escape
Night of the Hunter
Attack
Vox Populi
From Yesterday
A Beautiful Lie
Hurricane
This Is War
100 Suns
L490
Some Other SunAdditional (Acoustic)
RevengeAdditional (Acoustic)
The Kill
Closer to the Edge
Search and Destroy
Buddha For Mary
The Fantasy
Kings and Queens
Avant toute chose il est préférable de rappeler que j’aime beaucoup ce que font les Californiens. Je l’ai déjà dit, les deux précédentes prestations auxquelles j’ai pu assister n’ont fait que renforcer ma considération à leur égard. Mon jugement est bien évidemment personnel, mais hier soir, je trouve que Jared Leto en a trop fait, ou alors pas assez.
Je m’expliquerai en deux parties pour être plus clair :
Ce que je n’ai pas aimé
Le temps (bien trop long) qu’a mis la voix de Jared Leto à se chauffer
Jared Leto qui fait du karaoké
Jared Leto qui laisse hurler le public à sa place
Jared Leto s’amuse à faire du texte à trou
Jared Leto qui tend son micro sans fil au public
La cession acoustique dans les gradins au milieu du public (j’aurais préféré qu’il économise sa voix) et les « Paris Je t’aime » ou « Je n’oublierai jamais cette soirée avec vous » : du cliché beaucoup trop surfait à ma goût qui dénature l’esprit rock du concert
J’étais venu voir 30 Seconds To Mars mais j’ai payé ma place pour entendre le public chanter. C’est à se demander si l’ingénieur du son n’était pas narcoleptique ou si je n’avais pas raté quelque chose lorsque j’ai acheté le billet, une discrète mention spéciale de l’ordre : « attention version instrumentale ».
Ce que j’ai aimé :
La voix de Jared Leto, quand il chantait. Il a une voix puissante et arrive à jongler entre chant et hurlement.
La set list
La prestation de Shannon Leto à la batterie. Comme son frère avait décidé de se taire, le son de la batterie était soudainement mis en avant et ceci n’était pas pour me déplaire !
L’engouement des fans. Le groupe jouit d’un soutien immense de la part de ses fans grâce à la mise en place de communautés comme l’Echelon ou Mars Army.
Je sors donc déçu de ce concert mais toutefois heureux d’avoir pu écouter du 30 Seconds To Mars. En tout cas une chose est certaine, je n’irai plus voir ce groupe en live et j’en suis le premier désolé. Cela aura au moins pour mérite de laisser mes voisins passer un agréable moment sans entendre quelqu’un pester et râler pendant tout le concert.
Pour autant, tout cela ne m’empêchera pas d’acheter leur CD et de les écouter, bien au contraire, car là au moins je suis sûr d’entendre la voix du frontman.