Auteur/autrice : julien haler

Ce soir je suis allé voir De mineurs au cinéma. Il me tardait d’aller le voir depuis que j’avais pu visualiser la bande annonce, et je n’ai pas été déçu, si ce n’est au niveau de la longueur du film. Les 2h04 ne sont pas passés inaperçu, bien que la tension est régulièrement palpable au fil de l’action. Pas de réel fil rouge comme une histoire d’amour ou autre, mais une succession de moments où les démineurs sont mis à contribution. Plus exactement, on suit une équipe de déminage composée de 3 hommes, qui sont en Irak et doivent régulièrement désamorcer des charges explosives, avec succès la plupart du temps.

Times aurait dit qu’il s’agissait d’un film proche de la perfection, je dirais plutôt qu’il s’agit d’un film qui semble de la réalité. Je n’ai jamais connu le contexte de la guerre, mais ce qu’on a pu voir dans ce film semble tout à fait vraisemblable. Pas de super héros avec des super pouvoir, pas de personnes qui survivent avec 5 balles dans le cœur, rien… qu’un sentiment de réel.

Ce film est sorti le 23 septembre, ce qui fait de moi un mec en retard de 25 jours environ… pas étonnant de me savoir en retard hein ?? 😛

Bon, et tu sors du ciné, tu as vu un film de guerre qui te semble proche de la réalité, tu repenses au soldat Ryan, à la ligne rouge, etc.. puis tu tombes sur une affiche publicitaire pour un jeu vidéo de guerre. Sur celui-ci, une inscription faite au marqueur noir, comme on en voit souvent pour dénoncer l’abus de publicité dans notre environnement. Sauf que cette fois, le message inscrit est bien différent :

« La guerre n’est pas un jeu, demandez à ceux qui la font« 

J’adore tout ce qui est jeu de guerre, notamment Call of Duty actuellement. Ce type de jeu est très prisé par tous ces mâles en mal d’action qui ne seraient pas motivés pour donner leur vie pour leur patrie (et j’en fait évidemment parti!). Mais quand la guerre n’est plus un jeu, la donne n’est plus la même. Je rêve souvent que je suis au milieu d’une zone d’échange de tirs, qu’au moindre impact de balle dans ma poitrine, je risque de ne plus être de ce monde. Rien que dans mes rêves, ce genre de position est hyper flippant. Je me risque parfois à imaginer quelle aurait été ma vision des choses si j’avais exposé à des tirs ennemis il y a 10 ans…

Enfin bon, on s’égare… il faut retenir que je suis allé voir un film plutôt bien mais longuet, et que je suis tombé sur une affiche dans le métro totalement en accord avec ce film. Voilà ! Et sur ce, bonne nuit 🙂