Il y a des films qu’on décide d’aller voir une fois qu’on est passé sur Allociné ou quand on se trouve devant le cinéma, il y en a d’autres qu’on a envi de voir dès lors qu’on en croise l’affiche dans le métro. C’est exactement ce qu’il s’est passé avec Gran Torino !
L’affiche est sombre, intrigante et simple. Elle vous reste en tête. Un nom se trouve dessus, et pas n’importe lequel : Clint Eastwood ! La première idée qui vous vient en tête, est celle d’une contrée aride, sans foi ni loi, avec des cowboys et des revolvers… Mais aussitôt vous vous rappelez qu’il est aussi réalisateur, et que d’ailleurs, il n’a pas fait que des navets, en témoignent « Million dollar baby » et « Mystic river » par exemple. Ne reste alors qu’à voir le trailer de Gran Torino.
A 78 ans, dont bientôt 50 à être acteur, Clint Eastwood signe une copie impeccable dans laquelle il incarne Walt Kowalski, un grand-père aigri, relativement asociale, qui se contente aisément de la compagnie de sa chienne, de canettes de bière, de sa sublissime gran torino et de sa carabine. Vous ne voudriez pour rien au monde Walt comme grand-père, mais vous feriez tout pour lui montrer qu’il y a du bon en lui qu’il devrait laisser sortir pour être heureux !
Ce film qui sera peut-être le dernier en tant qu’acteur de Mr Eastwood, sonne comme un testament où le réalisateur se moque de lui-même au travers de son rôle de vieux raciste ronchons. Il aborde avec une ironie particulière des sujets lourds comme le traitement des minorités ethniques, les préjugés, la religion et la mort tout en tentant de ne pas tomber dans les clichés bien américains qu’on croise très souvent dans le cinéma made in US (et hop un préjugé!).
Gran Torino est un film qui dure au final un peu moins de deux heures, qu’on savoure avec plaisir sans jamais regarder sa montre, qui vous fait sourire à plusieurs reprises et vous tire au final une larme dans le coin de l’œil. Pour constater ces promesses que je vous fait, il vous faudra vous rendre dans les salles obscures par vous-même !
Par contre, vous n’aurez pas la chance de pouvoir assister au show d’avant film qui était offerts aux spectateurs avant la projection. Totalement inattendu pour tous ceux qui n’étaient pas conviés par Isobar, c’est tout d’abord un logo Adidas originals qui s’affichait sur la toile blanche avant que deux human beat-box n’investissent des micros pour lancer une dizaine de minutes de démonstrations. Des breakdancers nous ont régalé de leurs pas et de leurs figures musclées, parfois tout en sautant à la corde, pendant qu’une demoiselle nous démontrait que des chants « classiques » pouvaient accompagner le rythme des deux human beat-box. Un autre artiste jouait avec une barre remplie de leds lumineuses pour, au final, nous composer une photo très stylée prise à l’aide d’un APN reflex en mode exposition longue…
Bref, Un beau coup de pub pour Adidas Originals avec un mini-spectacle qu’on a malheureusement pas le loisir de voir souvent.
Merci à Jen de m’avoir proposé d’assister à cette séance particulière de cinéma. Je vous laisse avec la superbe pub de la Adidas House Party en l’honneur des 60 ans de la marque aux trois bandes.
Pingback: Pub : Thierry Henry et les Reebok Valde | Memosport
Pingback: Là Haut (up) | Titlap
Pingback: Alex stinkt « wordpress_291_de