Une chambre d’hôtel en journée sur soroom-hotel.com

Qui n’a jamais eu besoin  de réserver une chambre  d’hôtel en journée ?

C’est sur cette phrase que les fondateurs de soroom-hotel.com se sont basés pour créer leur site. Le dayroomy est défini comme un terme anglais « Utilisation en journée » permettant comme son nom l’indique, la location de chambres en journée.

Une cible qui s’élargie

A ses débuts, la location de chambre à la journée touche principalement les relations extraconjugales. Mais petit à petit le concept séduit les couples fidèles. Ils y entrevoient un moment de complicité pour rallumer une étincelle érotique avec leur partenaire et pimenter leur vie de couple. Aujourd’hui, faire vivre son couple c’est savoir surprendre l’autre. Pas toujours facile. Alors pourquoi ne pas se retrouver dans un hôtel cosy, loin du canapé et de « l’amour est dans le pré » ?

Puis c’est au tour des  grands voyageurs à la recherche d’une chambre pour quelques heures d’y trouver également un intérêt. Comme par exemple un homme d’affaires en escale. Les hôtels situés près des gares sont pris d’assaut. En fin d’autres cibles commencent à pointer le bout de leur nez : le groupe de copines qui cherchent à se reposer entre 2 virées shopping, les « jeunes » couples issus de fac et autres, ne voulant pas être gênés chez leurs parents.

L'hôtel M à Montparnasse en location à la journée avec soroom-hotel.com

De 11h à 18h à partir de 45€ sur Paris…

Partant de ces constats,  soroom-hotel.com propose à ses clients des hôtels situés aux 4 coins de Paris avec certaines chambres standards à partir de 45€. Et pour 100€, les clients peuvent profiter du confort luxueux d’une suite.

Un site simple et accessible pour réserver une chambre en journée en moins de 2 minutes. Tout a été pensé pour faciliter le choix : avec une sélection de photos, le détail des prestations, les tarifs ainsi que des plans google…

Il n’y a plus qu’à essayer !

Two Doors Cinema Club déchaîne l’Olympia

Jeudi 25 novembre la salle mythique de l’Olympia accueille les irlandais de Two Doors Cinema Club. Il y a de tout dans le public : costume, jean, jeune, moins jeune, très jeune… On s’aperçoit que le groupe fait parti de ceux qui rassemble les générations.

Je n’arrive que pour la 2e partie : The Teenagers. Ceux là portent bien leur nom. Ca me permet de patienter en musique en sirotant ma traditionnelle bière d’avant concert. Le résultat est que le live est beaucoup plus convaincant que le studio. +1 pour les 6 teenagers qu’ils font monter sur scène…

Avant de faire leur apparition, TDCC nous balance du Daft Punk suivit par Prodigy. Dans la fosse, les têtes bougent d’un seul mouvement, de haut en bas. C’est donc devant un public chargé à bloc que le combo irlandais fait son entré.
L’ouverture se fait avec Cigarettes In The Theater. Le son est parfait et le groupe en forme olympique ! Aucun titre de Tourist History n’est oublié. Ils nous font même les honneurs de jouer deux nouveaux titres. Ce qui laisse présager un très bon futur album…
Mention spéciale pour What You Know et Eat that Up qui me font décoller du sol : un pur instant de bonheur musical. Dans la fosse les gens sautent, chantent, tapent des mains et des pieds. L’Olympia est en transe.

Two Doors Cinema Club rejoint la catégorie des groupes qui ont la faculté de donner à leur public un concert copie conforme à l’album avec l’explosivité du live.

Et comme une écoute vaut mieux que tous les discours, cadeau :

Musicalement votre

Matt

Feeling Good in Bercy with Michael Bublé

Chose promis chose due. Nous revoici donc à Bercy, le Jeudi 03 Juin suite à l’annulation du concert de Michael Bublé initialement prévu le Mardi 18 Mai.

On prend les mêmes et on recommence : la première partie est assurée par Naturally 7. Pendant que je sirote ma traditionnelle bière d’avant concert, le Septuor livre la même prestation qu’il y a 10 jours : époustouflante et carrée.

Michael Bublé à Bercy le 03 Juin 2010Michael Bublé fait son entrée après 20 minutes d’attente sur « Cry me a river ». Le jazzman  annonce la couleur : il est en forme et il le fait entendre. Il fait preuve d’une véritable démonstration vocale conjuguant une justesse phonique à la puissance du coffre de sa voix.

Sans suit le poignant « At this moment » et le populaire « Everything ». En véritable crooner, Michael Bublé transcende Bercy, n’hésitant pas à prendre son temps entre chaque chanson pour communiquer avec la foule.

Le dernier album est bien entendu à l’honneur avec le très beau « Crazy Love », les très jazz et blues « All of me », « All I do is dream of you »,  « Heartache tonight », « You’re nobody till somebody loves you », le tube « Haven’t met you yet » et «Stardust » en compagnie de Naturally 7.

Les fans de premier plan auront apprécié les très grands « Feeling Good », « Call me irresponsable », « Save the last dance for me », « Comin’ Home Baby », « I’ve the wold on a string », « You don’t now me », l’attendrissant « Home » et l’inoubliable « Me and Mrs Jones ».

L’emblématique canadien nous gratifiât même d’une imitation de son homonyme le Prince de la pop, Mickael Jackson, en faisant hommage au titre « Billie Jean » ainsi que d’une chanson inédite, la sublime « The best of me ».

Le concert se finit sur « Song for you » en a cappella s’il vous plait !!

Je connaissais le charismatique Michale Bublé, mais j’ai aussi découvert l’exceptionnel groupe qui l’accompagne. Le batteur, le contrebassiste, les guitaristes, le pianiste et les 9 cuivres répondent présents du début à la fin du show.

A retenir aussi les moyens qui ont été mis en œuvre pour embellir la scène : lumières, écrans et feux d’artifices à la fin de « Cry me a river ».

Il le disait au début du concert : « Vous n’allez pas assister à un concert mais participer à une grande  fête », ce fut le cas.

Musicalement votre

Matt

Cry me a river à Bercy… Michael Bublé annule son concert

Mardi 18 mai 2010, je devais assister au concert (complet depuis des semaines) de Michael Bublé, emblématique crooner et énorme jazzman canadien.

Cela avait plutôt bien commencé grâce à l’époustouflante prestation des Naturally 7 (groupe faisant du Beatbox a cappella).

Cependant la désillusion nous est annoncée des lèvres du chanteur en personne, sur scène en compagnie de son producteur : le concert est annulé ; il sera reporté au Jeudi 3 Juin 2010. La cause de cette annulation fait immédiatement taire les remarques puisque celle-ci fait suite à un malaise cardiaque du batteur qui serait survenu au cours même de la première partie du concert. Ce dernier se trouvait d’ailleurs déjà entre les mains du SAMU au moment où Michael Bublé nous annonçait la nouvelle.

Donc voilà, pas de Michael ce soir. Mais la déception s’efface au regard du triste événement qui s’est déroulé dans les coulisses… Toutes nos pensées sont ainsi tournées vers le batteur du groupe et ami du chanteur. Ce n’est donc que partie remise en espérant qu’il se rétablisse le plus vite possible et ainsi, les voir en pleine forme à Bercy…

Musicalement votre

Matt

Myra Lee… Talent à découvrir !

Selon Martin Gray « Aimer, c’est partager ». Hé bien partageons !

Myra Lee, 1er acte : les présentations

C’est avec Choice Dainties (de 2005 à 2009) que Maud, chanteuse et guitariste, commence les choses sérieuses. Un album en autoproduction « It’s turning red » et un EP « Candy » plus tard, elle décide de créer Lawn Factory, qui deviendra aujourd’hui Myra Lee.
« After the wind » est le 1er EP avec sa nouvelle formation. Classé dans la catégorie Indie-Pop / Folk, ce 5 titres nous fait voyager à travers l’univers délicat et léger de Myra Lee grâce à la singulière, et non moins très belle voix, mélodramatique, de Maud.

MYRA-LEE portrait

Myra Lee, 2e acte : Entretien avec une Maud

Qui mieux que la fondatrice du groupe pourrait nous parler de Myra Lee.

Tout d’abord pourrais-tu nous présenter ta formation : tu as deux musiciens qui tournent avec toi ?
Oui, et même 3 depuis peu: il y a Fantin à la guitare, Mélody au clavier et Sebastien à la batterie! J’ avais vraiment envie d’un projet à géométrie variable avec lequel je puisse faire des concerts seule, et d’autres à 4 voire plus, avec toutes les possibilités que ça offre.

Pourquoi avoir changé Lawn Factory en Myra Lee ? Peux-tu nous en dire plus sur leur signification ou leur provenance ?
Ce serait un peu long de tout expliquer mais en gros Myra Lee est le nom du 2e album de Cat Power, l’une de mes inspirations, et j’avoue que j’aime assez l’idée de faire référence à un artiste dans son nom, ça établit une sorte de filiation musicale. On pourrait même créer un arbre « généalogique » musical à terme!

D’où vient l’artwork de ton EP ?
C’est une très vieille photo qu’avait pris mon père chez nous en Auvergne. Je n’ai pas hésité une seconde ; elle illustre parfaitement l’ambiance que je voulais sur l’EP, à savoir des chansons qu’on pourrait imaginer avoir été enregistrées dehors, avec le bruit du vent et des oiseaux, et une sorte d’innocence enfantine.

Comment et d’où te vient l’inspiration de tes paroles ?
C’est assez variable: ça peut venir de quelque chose que j’ai vécu ou qui est arrivé à quelqu’un de proche. Ou bien d’un film ou d’un livre qui m’aurait marqué. Ce qui ne change pas par contre c’est que j’ai toujours besoin d’imager mes propos, de « camoufler » les histoires, sûrement par pudeur; j’ai toujours peur d’écrire un truc trop évident.

Tu joues avec une autoharp qui est un instrument peu ordinaire. Qu’est ce qui t’a décidée à l’utiliser ? T’es-tu équipée d’autres spécimens de ce genre lors de l’enregistrement de « After the wind » ?
C’est en voyant Pj Harvey en jouer que j’ai eu envie d’essayer. Il y en a pas mal sur son album « white chalk » qui est pour moi une source inépuisable d’inspiration! L’autoharp a vraiment un son unique, très riche, et je trouve le geste très gracieux. Et puis c’est toujours stimulant d’acquérir un nouvel instrument, ça donne de nouvelles idées, de nouvelles envies aussi.
Pour ‘after the wind’, je ne l’avais pas encore. Le matériel dont je disposais était même plutôt sommaire: une guitare acoustique, une électrique qui servait aussi de basse. Je n’avais qu’un seul et unique clavier dont j’ai exploité tous les sons! Les percus, elles, étaient faites maison!…

Vous n’avez pas de label, c’est donc de l’autoproduction pure…Où avez-vous fait vos maquettes ?
Jusqu’à présent, tout a été fait à la maison sur un 8 pistes numérique. Autant dire que c’est plutôt artisanal, mais c’est vraiment le genre de son que je voulais pour l’EP; je voulais un disque bricolé.

L’EP est sorti en mai 2009, qu’as-tu prévu pour la suite ?
Je suis en train d’enregistrer les premiers titres d’un album à venir, avec Axel Concato (Axel & the farmers, My Bee’s Garden, Barth…). J’espère finir tout ça cet été et pouvoir sortir l’album fin 2010-début 2011!

Pour finir, un petit questionnaire musical personnel :
Une chanson : Jane B de S. Gainsbourg et J. Birkin
Un instrument : l’autoharp!!
Un accord de musique : un accord diminué
Un concert : De La Jolie Musique, une bande de joyeux lurons emmenée par un génie de la pop française, à voir absolument!
Un refrain : celui de « the noise it makes » de My Bee’s Garden: « in the city, les mêmes histoires, rumours and scandals in the park […] » j’adore le mélange anglais-français!
Un artiste ou un groupe : un croisement entre Kazu Makino et PJ Harvey!

Maintenant que l’on en sait un peu plus sur Myra Lee, il ne nous reste plus qu’à assister au concert le 2 avril à 20h à La Bellevilloise (forum) dans le 20e arrondissement de Paris.
Voici une vidéo d’un concert en appartement si toutefois il y avait encore des réticents.

Musicalement vôtre.

Matt

30 seconds to Bercy

Vendredi 05/03/2010, 19h30, je me trouve avec deux amis, cette fois-ci à Bercy, pour y voir 30 Seconds To Mars suite à la sortie de leur nouvel album This Is War.

Artwork de l'album This Is War
Pochette de l'album This Is War

Ayant assisté préalablement à deux de leurs prestations (ici même en 1ere partie de Linlin Park et la seconde fois au Zénith) qui avaient été à la hauteur de mes attentes, avec un grand Jared Leto, je partais donc confiant et certain de passer une bonne soirée.

Special Guest : 1eres désillusions

Avant de prendre place, nous nous dirigeons bien entendu vers la buvette pour siroter ma traditionnelle bière d’avant concert ! Première surprise, nous apprenons que la production a décidé de ne pas vendre d’alcool. Nous en comprendrons la raison une fois assis, en gradin face à la scène : nous sommes entourés d’adolescents, dont certains, accompagnés de leurs parents.

La première partie est assurée par Street Drums Corp. Leur Punk / Expérimental / Rock sonne trop Pop à mon goût et leurs titres sont bourrés de singles trop commerciaux. Par contre les jeunes fans de Jared Leto adorent et semblent même connaître les paroles.

Deuxième surprise, les californiens cèdent leur place au bout de 25 minutes aux Plastiscines ! Oui mais voilà, Bercy est capricieux ce soir, il attendait 30STM. L’accueil est froid et le public ne bronche pas. Malgré le bon mélange Disco House / Thrash / Glam et Pop / Rock, c’est le calme plat dans la fosse. Pourtant le quatuor féminin est bien meilleur que leur prédécesseur même si le son (propre au lieu) n’est pas d’une bonne qualité.

La préparation de la scène prend bien une demi-heure mais heureusement on nous fait patienter avec du bon Incubus à l’ancienne. Puis les lumières s’éteignent enfin : cette fois c’est sûr, le public est composé à 70% de filles…

Quand Jared Leto réinvente le Karaoké

Le grand rideau noir tombe et laisse apparaître le groupe tout de blanc vêtu, accompagné d’assistants brandissant des drapeaux à l’effigie de la bande à Leto, qui, quant à lui, a décidé de ressembler ce soir au méchant Magwa dans Le Dernier des Mohicans.

Le concert commence par l’intro du nouvel album : Escape et la transition avec Night Of The Hunter est donc toute trouvée. Au passage, j’en profite pour glisser ici la set list du concert :

  • Escape
  • Night of the Hunter
  • Attack
  • Vox Populi
  • From Yesterday
  • A Beautiful Lie
  • Hurricane
  • This Is War
  • 100 Suns
  • L490
  • Some Other SunAdditional (Acoustic)
  • RevengeAdditional (Acoustic)
  • The Kill
  • Closer to the Edge
  • Search and Destroy
  • Buddha For Mary
  • The Fantasy
  • Kings and Queens

Avant toute chose il est préférable de rappeler que j’aime beaucoup ce que font les Californiens. Je l’ai déjà dit, les deux précédentes prestations auxquelles j’ai pu assister n’ont fait que renforcer ma considération à leur égard. Mon jugement est bien évidemment personnel, mais hier soir, je trouve que Jared Leto en a trop fait, ou alors pas assez.

Je m’expliquerai en deux parties pour être plus clair :

Ce que je n’ai pas aimé

  • Le temps (bien trop long) qu’a mis la voix de Jared Leto à se chauffer
  • Jared Leto qui fait du karaoké
  • Jared Leto qui laisse hurler le public à sa place
  • Jared Leto s’amuse à faire du texte à trou
  • Jared Leto qui tend son micro sans fil au public
  • La cession acoustique dans les gradins au milieu du public (j’aurais préféré qu’il économise sa voix) et les « Paris Je t’aime » ou « Je n’oublierai jamais cette soirée avec vous » : du cliché beaucoup trop surfait à ma goût qui dénature l’esprit rock du concert
  • Et Jared Leto qui ne chante toujours pas…

On l’aura compris, j’ai été très frustré, surtout que je m’attendais à écouter en live les nouveaux titres de This Is War. A titre d’exemple, une vidéo qui justifiera peut être mon acharnement.

J’étais venu voir 30 Seconds To Mars mais j’ai payé ma place pour entendre le public chanter. C’est à se demander si l’ingénieur du son n’était pas narcoleptique ou si je n’avais pas raté quelque chose lorsque j’ai acheté le billet, une discrète mention spéciale de l’ordre : « attention version instrumentale ».

Ce que j’ai aimé :

  • La voix de Jared Leto, quand il chantait. Il a une voix puissante et arrive à jongler entre chant et hurlement.
  • La set list
  • La prestation de Shannon Leto à la batterie. Comme son frère avait décidé de se taire, le son de la batterie était soudainement mis en avant et ceci n’était pas pour me déplaire !
  • L’engouement des fans. Le groupe jouit d’un soutien immense de la part de ses fans grâce à la mise en place de communautés comme l’Echelon ou Mars Army.

Je sors donc déçu de ce concert mais toutefois heureux d’avoir pu écouter du 30 Seconds To Mars. En tout cas une chose est certaine, je n’irai plus voir ce groupe en live et j’en suis le premier désolé. Cela aura au moins pour mérite de laisser mes voisins passer un agréable moment sans entendre quelqu’un pester et râler pendant tout le concert.

Pour autant, tout cela ne m’empêchera pas d’acheter leur CD et de les écouter, bien au contraire, car là au moins je suis sûr d’entendre la voix du frontman.

Musicalement vôtre !

Matt

The Brussels’ way : façon Fightstar !

Vendredi 19/02/2010,12h30, je donne rendez-vous Gare du Nord à mon frère et à mon meilleur pote pour un Road Trip dans Bruxelles. Objectif : voir un live du groupe Fightstar ! Tout est organisé par ma moitié, train aller-retour, billet de concert, chambre d’hôtel, plan,…

L’incident du début de semaine en Belgique sème la zizanie dans les rangs de la SNCF, plusieurs Thalys sont supprimés. Le passage devant les wagons accidentés témoigne de l’ampleur des dégâts engendrés par ce malheureux évènement. Malgré cela nous arrivons à 14h50 Gare du Midi à Bruxelles.

On ne plaisante pas avec la sécurité des rails à Bruxelles
On ne plaisante avec la sécurité des rails à Bruxelles

Direction le quartier De Brouckere où est situé notre hôtel à Bruxelles. Au programme : visite du centre ville, de la Grand-Place, du Manneken-pis et des rues piétonnes. Hormis ces lieux typiques qui apportent un certain charme à cette ville, les escapades s’avèrent relativement réduites.

La nuit tombe enfin, il est 19h45 lorsque nous sortons du métro 5 Station Compte de Flandre. Petite surprise : nous sommes en plein milieu du quartier turque ! Original pour un concert de Rock / Progressive / Metal. Nous trouvons le Club De Vaartkapoen au 76 rue de l’école, situé entre un immeuble désaffecté et un kebab. La salle ressemble au Nouveau Casino de Paris. A peine le temps de commander une bière que les lumières se tamisent. White Light Parade assure la première partie et livre un set correct. La batteuse se donne à fond mais le son du bassiste est bien trop fort. Le groupe anglais propose un répertoire Rock / Punk / Alternatif. Cela nous fait patienter.

L’installation du matos de Fightstar nous permet de siroter 2 autres bières et quelques « checks sons » plus tard, le combo anglais apparaît sur scène. J’entre donc personnellement dans un monde parallèle où cette musique me donne la chair de poule. Je suis tellement dans le live que j’en oublie de noter la set list. Ca donnera à peu près ça, dans le désordre :

  • War Machine
  • The english way
  • Colours Bleed To red
  • Mercury Summer
  • Chemical Blood
  • We Apologize for nothing
  • Paint Your Target
  • Amaze Us
  • Grand Unification, Pt 1
  • Sleep Well Tonight
  • Fight For us
  • Build An Army
  • Deahtcar

Les 3 albums sont bien représentés avec une orientation clairement néo-métal où les chansons plus douces ne font pas partie du show. Cela nous permet d’apprécier la bonne grosse voix grunge de Charlie Simpson. Petits bémols, les quelques problèmes de son sur le micro d’Alex Westaway (préjudiciables car sa voix apporte cette légère touche mélodique que l’on attend dans un titre bien bourrin) et le volume de sa guitare pas assez fort à mon goût. Mais l’énergie que lui et les siens envoient fait oublier tout le reste. Les riffs de « Sleep Welle Tonight » et « Grand unificatio, Pt 1 » sont les deux claques de la soirée. « Mercury Summer« , « The english way » et « We apologize for nothing » s’inscrivent dans la lignée des titres à avoir dans son Ipod. « War Machine » me transporte au-delà du temps et « Paint your target » me fait sauter dans tous les sens. Les minutes s’écoulent ; plus les bombes s’enchaînent et plus ces gars originaires de Londres montent en puissance pour finir sur un explosif Deathcar qui nous achève en beauté. Charlie a lâché la gratte pour tout donner sur la voix. A ce moment là je comprends pourquoi ce groupe cartonne en Angleterre (Kerrang magazine a élu l’album Grand Unification comme l’un des meilleurs albums rock de ces dix dernières années, NME lui a donné 8 / 10) et regrette que la France et la Belgique ne suivent pas le mouvement. Mon sentiment est renforcé lorsque les lumières se rallument : nous ne sommes pas plus de 30 personnes dans la salle. Décidément la formation londonienne de 2003 n’a pas ce qu’elle mérite. Le concert se finit sur une séance dédicace où je m’aperçois que Fightstar ne lésine pas sur les photos, les sourires, les discussions,…

Fightstar en live à Bruxelles
Fightstar en live à Bruxelles

Le groupe suivant INME possède la lourde tâche de conclure cette soirée. Nous ne restons que pour les 2 premières chansons. Il est tard, et le « bruit » qui sort des enceintes n’est pas à notre goût. Nous finissons la soirée dans un bar à côté de l’hôtel.

Le lendemain, le retour à la réalité est difficile, un petit détour par l’atonium de Bruxelles et il est temps pour nous de reprendre le train pour Paris.

En conclusion, je n’ai qu’un conseil à vous donner : pointez-vous Mercredi soir à 19h30 à la Flèche d’Or à Paris, places en vente le soir même à 8 euros, boisson comprise.

Musicalement votre une fois !

* Ceci est le premier article de Matt 😉

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