Il y a quelques mois, quand ma meilleure amie m’a dit de réserver mon 6 juillet pour une soirée spéciale à l’Opéra Garnier, j’étais déjà super excitée à l’idée d’enfin rentrer (après 5 ans de vie parisienne) dans ce « temple » du ballet…
Le jour J approchait et l’enthousiasme augmentait au fur et à mesure, j’avais presque l’impression d’aller au mariage d’une copine. Je vous épargne l’après-midi « manucure & pédicure », le choix de la robe (pas trop élégante ni trop casual) et des accessoires, la coiffure, le maquillage et le trajet en talons en métro, mais rien que de sortir de la bouche du métro à Opéra me fait toujours un certain effet.
Juste le temps de s’installer dans nos fauteuils pour rentrer pleinement dans cet atmosphère magique : les velours, les immenses plafonds, des invités en tenues d’époque et l’orchestre qui met à point les derniers détails. La lumière baisse d’intensité, le rideau se lève et on voit sur scène les premiers danseurs et danseuses.
Le ballet qu’on est allé voir est La Sylphide : cet oeuvre raconte l’histoire d’un jeune écossais aimé par une sylphide, qui ne peut être vue que par lui. Le jeune est fiancé et le jour de son mariage la sylphide vole l’alliance destinée à sa fiancée. Pour la récupérer il fait appel à une sorcière qui lui offre un voile magique pour la capturer, sauf que ce voile est empoisonné et fait perdre la vie à la sylphide.
Le ballet est en deux actes, un premier dans la maison et le deuxième dans le foret. Sur scène, quatre danseurs principaux et au moins une cinquantaine d’artistes qui remplissent le cadre en suivant des chorégraphies parfaitement calibrées avec la musique jouée par l’orchestre. Les danseuses enchaînent les pas, les pirouettes (les vrais experts pardonneront mon manque de vocabulaire technique), elles se laissent soulever en air par leur collègues masculins, légères comme des plumes. Je vous laisse bien imaginer que les deux heures sont passées super rapidement. Entre les deux actes une pause de 20 minutes qui nous a permis de visiter rapidement l’Opéra Garnier, se perdre dans ses couloirs admirer ses plafonds dorés et ses escaliers de rêve.
Une expérience que je vous conseille, à faire au moins une fois dans sa vie à Paris, en tant que parisien, vrai ou d’adoption comme moi, ou touriste.