trial

Danny McAskill est écossais. Ce n’est pas pour cette raison qu’il est connu, mais parce qu’il est l’un des plus fervents représentants d’une discipline montante : le vélo trial. C’est un sport dérivé du VTT, qui consiste à prendre en compte son environnement immédiat et de le parcourir, tout en restant sur son vélo. Une sorte de Parkour à vélo.

Dans Way Back Home, on suit le road trip du sportif dans son Ecosse natale, alignant les figures sur le château d’Edimbourg, ou sur des rochers de l’Ile de Skye :

Dans un registre tout aussi ludique, dans Imaginate, le cycliste est mis en scène dans une immense scène remplie de jouets géants, transfiguré lui même en jouet et faisant le bonheur d’un enfant :

Mais enfin, pour montrer que les artistes (à ce point ce sont des artistes) de la discipline ont aussi de l’humour, ils se sont amusés à appliquer leur expertise avec un autre type de vélo, normalement à l’opposé de son utilisation : le vélo de course. Et ils restent tout aussi bons :

Ski de forêt

Des vidéos de ski, on en a tous vues. Voici quelques années, elles étaient déjà impressionnantes. Grand fan de mountain bike, j’attends impatiemment chaque sortie dominicale en forêt, et les sorties de vidéos les plus courues. Je pense en particulier à Into The Mind, magnifique film relatant le ski actuel, son état d’esprit, accompagné de superbes images spectaculaires ou dynamiques.

De la même façon, le rider français JP Aucler nous avait gratifié d’une descente à ski, en ville, grindant des barres d’escalier, descendant tranquillement à travers les voitures :

Autre sport, même passion pour la glisse et les sensations extrêmes, deux vidéos sorties chez Anthill restent mes préférées, mettant en avant les qualités de descendeurs comme celles des vidéastes, dont on s’aperçoit dans les making of qu’ils prennent presque plus de risques que les sportifs qu’ils filment. Les deux vidéos suivantes sont des teasers, filmés en nouvelle zélande :

J’imagine bien les réalisateurs ou les sportifs se dire après avoir terminé ces vidéos : « ok les gars. Bon on a fait le tour de la discipline là. Qu’est ce qu’on peut inventer d’encore plus barjot? »

Ainsi naquit le ski de forêt.

La vidéo finale a été filmée pendant deux périodes de trois semaines intenses, où toutes les équipes étaient surmotivées pour réaliser le meilleur film possible. La contrainte principale étant la neige, qui fondait rapidement en juin… Chaque obstacle en est recouvert, et les techniciens devaient donc en remettre régulièrement.

Le résultat est plus qu’impressionnant :